Frequently Asked Questions (FAQs)

Foire aux questions (FAQs)

Au fil des ans, nous avons compilé une bibliothèque de questions fréquemment posées pour nos principaux secteurs d’activités et nous la mettons régulièrement à jour.

Résumé

QUESTIONS FRÉQUENTES SUR LES PER ET POLYFLUOROALKYLÉES (SPFA)

Les spécialistes de l’environnement ainsi que les organismes de réglementation ont accordé une attention considérable au sulfonate de perfluorooctane (SPFO), à l’acide perfluorooctanoïque (APFO) et aux substances per et ployfluoroalkylées (SPFA), non seulement parce qu’ils sont reconnus comme des contaminants environnementaux omniprésents, mais aussi que certaines études sur les animaux ont démontré qu’ils sont persistants, bioaccumulables et qu’ils peuvent causer des effets toxiques. Les SPFAS méritent une attention particulière en raison de leur émergence à titre de composés présentant un risque environnemental pour de plus en plus de sites en Amérique du Nord.

INTRODUCTION

Au cours des dernières années, les exigences concernant les analyses de SPFA et la capacité à utiliser les données de ces analyses pour l’évaluation et la gestion des risques de même que pour la prise de décision concernant la restauration de sites ont augmenté à un rythme effréné. De plus, les défis associés aux bonnes techniques d’échantillonnage et d’analyse de ces composés ont soulevé de nombreuses questions sur l’échantillonnage, l’analyse et l’interprétation des résultats fournis par les laboratoires. L’industrie des services d’analyse doit donc non seulement offrir des résultats fiables, défendables et comparables, mais elle doit également pouvoir répondre de manière cohérente à ces questions. Ainsi seulement les utilisateurs de ces données pourront-ils prendre des décisions judicieuses et cohérentes.

CONVENTIONS D’APPELLATION DES SPFA

QU’EST-CE QUE LES SPFA ?

Il s’agit de l’acronyme désignant la catégorie des substances per et ployfluoroalkylées. Cette catégorie de composés comprend une famille complète de produits chimiques artificiels utilisés mondialement dans les produits industriels et les biens de consommation depuis les années 1950. Les SPFA comptent plus de 3 000 substances contenant un atome de carbone et de fluor. Bon nombre d’entre eux sont extrêmement persistants et mobiles dans l’environnement.

Une attention considérable a été accordée à l’acide perfluorooctanoïque (APFO) et au sulfonate de perfluorooctane (SPFO), suivis de près par le sulfonate de perfluorohexane (PFHxS) et l’acide perfluorononanoïque (PFNA). L’abréviation SPFA est utilisée au pluriel. Prendre note que l’acronyme PFC (composés perfluorés) n’est plus utilisé, car il est mal défini et n’inclut pas les composés polyfluorés qui sont de plus en plus reconnus comme des contaminants environnementaux.

CONTAMINATION DES ÉCHANTILLONS

Les efforts pour réduire les critères de SPFA pour les ng/L signifient que les analyses doivent être plus sensibles.

QUELLES SONT LES SOURCES COMMUNES DE CONTAMINATION DES ÉCHANTILLONS ?

Équipement d’échantillonnage

Une source connue de contamination est la présence de fluoropolymères, comme les composés de polytétrafluoroéthylène (PTFE), dans l’équipement d’échantillonnage, dont les conduits des pompes.

Contenants d’échantillons

Les récipients en verre ne conviennent pas à la collecte et au stockage des échantillons en raison de l’adsorption potentielle des SPFA sur les parois.

Les échantillons doivent être prélevés dans les bouteilles en polyéthylène haute densité (PEHD) munies d’un bouchon à vis en polypropylène non doublé (sans Téflon) fournies par le laboratoire.

Comme les SPFA sont de nature ubiquiste dans les matériaux modernes, tous les lots de contenants d’échantillonnage destinés à l’analyse des SPFA fournis par Bureau Veritas sont testés par le laboratoire pour certifier qu’ils ne contiennent aucun SPFA avant l’échantillonnage.

Eau de terrain et de lavage

L’eau servant de blanc de terrain (échantillon de CQ) doit être exempte de SPFA. Moyennant certains frais, Bureau Veritas peut fournir de l’eau exempte de SPFA et qui a été certifiée par le laboratoire.

Autres sources de contamination

Des études indiquent que certains produits de soins personnels comme les cosmétiques, les crèmes hydratantes et les écrans solaires contiennent des SPFA et ne devraient pas être portés par la personne qui échantillonne pour limiter toute contamination potentielle.

CONSERVATION DES ÉCHANTILLONS

POURQUOI UTILISER L’AGENT DE CONSERVATION TRIZMA ?

Les méthodes réglementées de l’EPA pour l’eau potable préconisent généralement l’utilisation d’agents de conservation au moment de l’échantillonnage pour prévenir la dégradation microbienne (p. ex. CuSO4, DZU, NaHSO4) et pour déchlorer (p. ex. acide ascorbique, tampon Trizma, Na2SO3).

Bureau Veritas a choisi le tampon Trizma comme principal agent de conservation, car il permet une récupération extrêmement précise entre 92 et 108 %. Il permet aussi de tamponner l’échantillon à un pH de 7.

MANIPULATION DES ÉCHANTILLONS

QUELLE EST LA PROCÉDURE À SUIVRE POUR MANIPULER DES ÉCHANTILLONS TROUBLES OU CONTENANT DES SÉDIMENTS ?

La procédure à suivre pour des échantillons troubles est de les centrifuger ou de les laisser reposer avant de prélever le surnageant. Dans les situations où l’on s’attend à de faibles concentrations de SPFA, la bouteille entière est extraite. Il faut toutefois considérer que cela peut causer un biais élevé, comme les SPFA adsorbés par les particules peuvent contribuer à la concentration totale de SPFA.

FAUT-IL FILTRER UN ÉCHANTILLON CONTENANT BEAUCOUP DE SÉDIMENTS ?

Non. La pratique exemplaire adoptée par l’industrie est de ne pas filtrer les échantillons destinés à l’analyse des SPFA, car il a été prouvé qu’une perte importante peut survenir par l’adsorption sur la surface du filtre (voir ci-dessous).

Table 1: PFAS – Filtered vs. centrifuged

SPFA Filtrés (ng/L) Centrifugé (ng/L)
SPFO 29,3 96,6

QUANTIFICATION DES SPFA

QUELLES SONT LES CONSIDÉRATIONS IMPORTANTES À PRENDRE EN COMPTE LORS DU CALCUL DES SPFA ?

Spectrométrie de masse à dilution isotopique (IDMS)

L’IDMS donne une plus grande précision que les autres méthodes d’étalonnage parce qu’elle compense tout effet de la matrice qui pourrait supprimer la récupération des paramètres mesurés.

Autrement dit, la récupération du composé marqué, qui n’est pas naturellement présent dans l’échantillon, est une représentation exacte de la récupération du composé d’origine présent dans l’échantillon. Pour ce faire, il faut utiliser l’analogue isotopiquement marqué pour chaque composé déterminé.

Injection directe et extraction en phase solide

Les échantillons d’eau à faible concentration de SPFA sont d’abord soumis à une extraction en phase solide (SPE) pour isoler, nettoyer et concentrer les contaminants préoccupants. L’extrait est ensuite analysé par chromatographie en phase liquide avec dilution isotopique couplée à la spectrométrie de masse en tandem (LC/MS/MS).

Les échantillons d’eau à concentration élevée peuvent être analysés par dilution isotopique à injection directe (LC/MS/MS).

Les sols, les solides et les tissus sont quant à eux homogénéisés et soumis à une extraction solide-liquide. Les interférences sont ensuite retirées de l’extrait liquide par extraction en phase solide. L’extrait obtenu est finalement concentré et analysé par dilution isotopique (LC/MS/MS).

POURQUOI EST-IL IMPORTANT DE DISTINGUER LES ISOMÈRES LINÉAIRES ET RAMIFIÉS DE APFA PRÉCIS ?

La contamination de l’environnement par les SPFA est souvent causée par des mélanges techniques et pas seulement par des isomères à chaîne linéaire. C’est pourquoi il est important de savoir si les SPFA, dont les SPFO, ont été quantifiés seulement à l’aide de l’isomère à chaîne linéaire ou d’un mélange technique des isomères à chaîne linéaire et ramifiée. Si l’étalonnage de l’instrument de mesure a été effectué seulement à l’aide d’un étalon linéaire, le potentiel de biais pour le résultat final est élevé (entre 40 et 80 %).

Les spécialistes de l’environnement ainsi que les organismes de réglementation ont accordé une attention considérable au sulfonate de perfluorooctane (SPFO), à l’acide perfluorooctanoïque (APFO) et aux substances per et ployfluoroalkylées (SPFA), non seulement parce qu’ils sont reconnus comme des contaminants environnementaux omniprésents, mais aussi que certaines études sur les animaux ont démontré qu’ils sont persistants, bioaccumulables et qu’ils peuvent causer des effets toxiques. Les SPFAS méritent une attention particulière en raison de leur émergence à titre de composés présentant un risque environnemental pour de plus en plus de sites en Amérique du Nord.

INTRODUCTION

Au cours des dernières années, les exigences concernant les analyses de SPFA et la capacité à utiliser les données de ces analyses pour l’évaluation et la gestion des risques de même que pour la prise de décision concernant la restauration de sites ont augmenté à un rythme effréné. De plus, les défis associés aux bonnes techniques d’échantillonnage et d’analyse de ces composés ont soulevé de nombreuses questions sur l’échantillonnage, l’analyse et l’interprétation des résultats fournis par les laboratoires. L’industrie des services d’analyse doit donc non seulement offrir des résultats fiables, défendables et comparables, mais elle doit également pouvoir répondre de manière cohérente à ces questions. Ainsi seulement les utilisateurs de ces données pourront-ils prendre des décisions judicieuses et cohérentes.

CONVENTIONS D’APPELLATION DES SPFA

QU’EST-CE QUE LES SPFA ?

Il s’agit de l’acronyme désignant la catégorie des substances per et ployfluoroalkylées. Cette catégorie de composés comprend une famille complète de produits chimiques artificiels utilisés mondialement dans les produits industriels et les biens de consommation depuis les années 1950. Les SPFA comptent plus de 3 000 substances contenant un atome de carbone et de fluor. Bon nombre d’entre eux sont extrêmement persistants et mobiles dans l’environnement.

Une attention considérable a été accordée à l’acide perfluorooctanoïque (APFO) et au sulfonate de perfluorooctane (SPFO), suivis de près par le sulfonate de perfluorohexane (PFHxS) et l’acide perfluorononanoïque (PFNA). L’abréviation SPFA est utilisée au pluriel. Prendre note que l’acronyme PFC (composés perfluorés) n’est plus utilisé, car il est mal défini et n’inclut pas les composés polyfluorés qui sont de plus en plus reconnus comme des contaminants environnementaux.

CONTAMINATION DES ÉCHANTILLONS

Les efforts pour réduire les critères de SPFA pour les ng/L signifient que les analyses doivent être plus sensibles.

QUELLES SONT LES SOURCES COMMUNES DE CONTAMINATION DES ÉCHANTILLONS ?

Équipement d’échantillonnage

Une source connue de contamination est la présence de fluoropolymères, comme les composés de polytétrafluoroéthylène (PTFE), dans l’équipement d’échantillonnage, dont les conduits des pompes.

Contenants d’échantillons

Les récipients en verre ne conviennent pas à la collecte et au stockage des échantillons en raison de l’adsorption potentielle des SPFA sur les parois.

Les échantillons doivent être prélevés dans les bouteilles en polyéthylène haute densité (PEHD) munies d’un bouchon à vis en polypropylène non doublé (sans Téflon) fournies par le laboratoire.

Comme les SPFA sont de nature ubiquiste dans les matériaux modernes, tous les lots de contenants d’échantillonnage destinés à l’analyse des SPFA fournis par Bureau Veritas sont testés par le laboratoire pour certifier qu’ils ne contiennent aucun SPFA avant l’échantillonnage.

Eau de terrain et de lavage

L’eau servant de blanc de terrain (échantillon de CQ) doit être exempte de SPFA. Moyennant certains frais, Bureau Veritas peut fournir de l’eau exempte de SPFA et qui a été certifiée par le laboratoire.

Autres sources de contamination

Des études indiquent que certains produits de soins personnels comme les cosmétiques, les crèmes hydratantes et les écrans solaires contiennent des SPFA et ne devraient pas être portés par la personne qui échantillonne pour limiter toute contamination potentielle.

CONSERVATION DES ÉCHANTILLONS

POURQUOI UTILISER L’AGENT DE CONSERVATION TRIZMA ?

Les méthodes réglementées de l’EPA pour l’eau potable préconisent généralement l’utilisation d’agents de conservation au moment de l’échantillonnage pour prévenir la dégradation microbienne (p. ex. CuSO4, DZU, NaHSO4) et pour déchlorer (p. ex. acide ascorbique, tampon Trizma, Na2SO3).

Bureau Veritas a choisi le tampon Trizma comme principal agent de conservation, car il permet une récupération extrêmement précise entre 92 et 108 %. Il permet aussi de tamponner l’échantillon à un pH de 7.

MANIPULATION DES ÉCHANTILLONS

QUELLE EST LA PROCÉDURE À SUIVRE POUR MANIPULER DES ÉCHANTILLONS TROUBLES OU CONTENANT DES SÉDIMENTS ?

La procédure à suivre pour des échantillons troubles est de les centrifuger ou de les laisser reposer avant de prélever le surnageant. Dans les situations où l’on s’attend à de faibles concentrations de SPFA, la bouteille entière est extraite. Il faut toutefois considérer que cela peut causer un biais élevé, comme les SPFA adsorbés par les particules peuvent contribuer à la concentration totale de SPFA.

FAUT-IL FILTRER UN ÉCHANTILLON CONTENANT BEAUCOUP DE SÉDIMENTS ?

Non. La pratique exemplaire adoptée par l’industrie est de ne pas filtrer les échantillons destinés à l’analyse des SPFA, car il a été prouvé qu’une perte importante peut survenir par l’adsorption sur la surface du filtre (voir ci-dessous).

Table 1: PFAS – Filtered vs. centrifuged

SPFA Filtrés (ng/L) Centrifugé (ng/L)
SPFO 29,3 96,6

QUANTIFICATION DES SPFA

QUELLES SONT LES CONSIDÉRATIONS IMPORTANTES À PRENDRE EN COMPTE LORS DU CALCUL DES SPFA ?

Spectrométrie de masse à dilution isotopique (IDMS)

L’IDMS donne une plus grande précision que les autres méthodes d’étalonnage parce qu’elle compense tout effet de la matrice qui pourrait supprimer la récupération des paramètres mesurés.

Autrement dit, la récupération du composé marqué, qui n’est pas naturellement présent dans l’échantillon, est une représentation exacte de la récupération du composé d’origine présent dans l’échantillon. Pour ce faire, il faut utiliser l’analogue isotopiquement marqué pour chaque composé déterminé.

Injection directe et extraction en phase solide

Les échantillons d’eau à faible concentration de SPFA sont d’abord soumis à une extraction en phase solide (SPE) pour isoler, nettoyer et concentrer les contaminants préoccupants. L’extrait est ensuite analysé par chromatographie en phase liquide avec dilution isotopique couplée à la spectrométrie de masse en tandem (LC/MS/MS).

Les échantillons d’eau à concentration élevée peuvent être analysés par dilution isotopique à injection directe (LC/MS/MS).

Les sols, les solides et les tissus sont quant à eux homogénéisés et soumis à une extraction solide-liquide. Les interférences sont ensuite retirées de l’extrait liquide par extraction en phase solide. L’extrait obtenu est finalement concentré et analysé par dilution isotopique (LC/MS/MS).

POURQUOI EST-IL IMPORTANT DE DISTINGUER LES ISOMÈRES LINÉAIRES ET RAMIFIÉS DE APFA PRÉCIS ?

La contamination de l’environnement par les SPFA est souvent causée par des mélanges techniques et pas seulement par des isomères à chaîne linéaire. C’est pourquoi il est important de savoir si les SPFA, dont les SPFO, ont été quantifiés seulement à l’aide de l’isomère à chaîne linéaire ou d’un mélange technique des isomères à chaîne linéaire et ramifiée. Si l’étalonnage de l’instrument de mesure a été effectué seulement à l’aide d’un étalon linéaire, le potentiel de biais pour le résultat final est élevé (entre 40 et 80 %).

EN RÉSUMÉ

Dans ce bulletin, nous avons énuméré quelques-unes des questions les plus fréquemment posées à Bureau Veritas sur l’échantillonnage et l’analyse des SPFA. Avec les avancées technologiques et la progression de nos connaissances sur la science des SPFA dans l’environnement, de nouvelles questions surgissent. Pour toute question concernant l’échantillonnage et l’analyse des SPFA, veuillez contacter les experts de Bureau Veritas.

EN RÉSUMÉ

Dans ce bulletin, nous avons énuméré quelques-unes des questions les plus fréquemment posées à Bureau Veritas sur l’échantillonnage et l’analyse des SPFA. Avec les avancées technologiques et la progression de nos connaissances sur la science des SPFA dans l’environnement, de nouvelles questions surgissent. Pour toute question concernant l’échantillonnage et l’analyse des SPFA, veuillez contacter les experts de Bureau Veritas.

L’ADN environnemental (ADNe) attire de plus en plus l’attention comme outil d’enquête écologique. Cette popularité est due en partie au fait qu’elle est plus précise que les méthodes traditionnelles envahissantes. Ci-dessous, vous trouverez une sélection de questions fréquemment posées sur ce sujet qui complètent le webinaire technique de Bureau Veritas. Les questions liées à cette méthode sont soit axées sur l’applicabilité, soit sur des considérations d’ordre analytique.

APPLICABILITÉ DE L’ADNe

1.  COMMENT FONCTIONNE L’ADNe ET POURQUOI L’ANALYSER ?

Les analyses d’ADNe sont plus rentables et plus précises que les méthodes traditionnelles, elles présentent aussi moins de risque de transfert de pathogènes et elles sont moins envahissantes pour les espèces (surtout celles en péril) et les écosystèmes à l’étude. Un seul échantillon d’ADNe peut être utilisé pour analyser plusieurs espèces, permettant ainsi la détection précoce des espèces envahissantes. Cette méthode de biologie moléculaire détecte l’ADN d’espèces cibles par réactions en chaîne de polymérase quantitatives (RCP quantitative) à l’aide du test TaqMan®.

2. LE TEST EFISH PERMET-IL DE CONFIRMER LA PRÉSENCE D’ESPÈCES DE POISSON PRÉCISES ?

Notre test d’ADNe eFish permet à l’heure actuelle de détecter la présence d’un groupe de 12 espèces de poissons : saumon rouge, saumon rose, saumon kéta, ombre arctique, truite fardée, truite arc-en-ciel (Steelhead), saumon quinnat, saumon coho, saumon atlantique, omble du Pacifique, ménomini rond et chabot visqueux. Elle ne permet dont pas de détecter une espèce précise. Le test permet de rapporter qu’une des espèces parmi le groupe est détectée ou non détectée.

3.  L’ADN D’UNE ESPÈCE DE POISSON QUI NE VIT PLUS DANS UN COURS D’EAU PEUT-IL QUAND MÊME ÊTRE TROUVÉ ET CRÉER UN BIAIS DANS LES RÉSULTATS ?

En temps normal, l’ADNe reste dans l’environnement pendant une courte période. La durée réelle dépend des conditions environnementales, mais elle est estimée, lorsque les conditions sont normales, entre 4 et 58 jours. À l’intérieur de ce délai, il est toujours possible d’établir la présence de certaines espèces de poisson qui ne sont peut-être plus présentes dans le cours d’eau.

4.  QUELLE EST L’APPLICABILITÉ DE LA MÉTHODE POUR LES ESPÈCES TERRESTRES OU SEMI-AQUATIQUES ? EST-CE QU’IL EST NÉCESSAIRE QU’UN STADE AQUATIQUE COMPLET DU CYCLE BIOLOGIQUE SOIT TERMINÉ POUR QUE LA MÉTHODE SOIT EFFICACE ?

L’ADN en suspension dans l’eau est transporté de manière active ou par diffusion osmotique dans le système (la distance peut varier en fonction du débit de l’eau, du flux, etc.). L’ADNe transporté en suspension dans l’eau est facile à récolter, à extraire et à analyser pour la présence de taxons. Les méthodes d’ADNe peuvent aussi être utilisées pour les habitats terrestres, mais les avantages que présentent les milieux aquatiques ne s’appliquent pas dans ces cas. Ainsi, les considérations d’ordre conceptuel prennent toute leur importance et les faux négatifs sont plus probables. Les analyses de l’ADNe sont utilisées pour la couleuvre à queue fine (Contia tenuis), mais seulement depuis peu de temps. Il est donc possible de le faire, mais ce n’est pas la « norme ».

5.  COMMENT LES PROBLÈMES LIÉS À L’HYBRIDATION SONT-ILS TRAITÉS, PAR EXEMPLE ENTRE LA TRUITE ARC-EN-CIEL OU FARDÉE, OU ENCORE ENTRE LES SOUS-ESPÈCES ?

L’analyse d’ADNe permet de détecter l’ADN mitochondrial. Ainsi, seule la lignée maternelle peut être détectée, sans possibilité d’identifier les sous-espèces.

6. L’ADNe SE DÉPOSE-T-ELLE DANS LES LACS ? LES ÉCHANTILLONS DEVRAIENT-ILS ÊTRE PRÉLEVÉS ENCORE PLUS EN AVAL DE LA COLONNE D’EAU ?

Des recherches sont en cours sur la distribution et la persistance de l’ADNe dans différents environnements. Cependant, à l’heure actuelle, les données suggèrent que la majorité de l’ADNe reste près de l’emplacement où l’animal se trouve, probablement en raison de la dégradation. Il est donc primordial de bien comprendre l’écologie de l’organisme pour établir le meilleur point d’échantillonnage.

CONSIDÉRATIONS D’ORDRE ANALYTIQUE POUR L’ADNe

7. QUEL VOLUME DOIT-ON PRÉLEVER POUR LES ÉCHANTILLONS D’EAU ?

Le volume idéal est 1 L d’eau, passé à travers un filtre en nitrate de cellulose (diamètre des pores de 45 µm). Les probabilités de détection sont ainsi améliorées, mais il est cependant possible que, dans certains cas, le colmatage des filtres ne permette pas de récolter 1 L complet. Le volume minimum pour la filtration est de 70 mL.

8. QUELS TYPES DE CONTENANTS SONT EXIGÉS ? SONT-ILS FOURNIS PAR BUREAU VERITAS ? QUEL EST LE TEMPS DE CONSERVATION ET LES ÉCHANTILLONS DOIVENT-ILS ÊTRE CONSERVÉS À MOINS DE 10 °C ?

Bureau Veritas prévoit éventuellement de fournir les trousses d’échantillonnage avec les contenants et les filtres requis, mais ce service n’est pas encore offert. Les filtres n’ont pas besoin d’être conservés sur de la glace et les échantillons devraient être filtrés avant d’être soumis au laboratoire. Cela permet une meilleure récupération de l’ADN et réduit l’importance de la dégradation. Les échantillons d’eau doivent être prélevés dans des bouteilles Nalgene de 1 L. Pour la filtration sur le terrain, simplement insérer le filtre roulé dans un tube de 2 mL contenant de l’éthanol ou de la silice et soumettre ce dernier au laboratoire.

9. APRÈS LA FILTRATION, QUELS SONT LES DÉLAIS POUR SOUMETTRE LES ÉCHANTILLONS AU LABORATOIRE ? QUELLE EST LA DURÉE DE CONSERVATION DES ÉCHANTILLONS ?

Tout dépend de contenu de l’échantillon et de ce qu’il reste dans le filtre. L’approche recommandée est de filtrer les échantillons et de mettre le filtre dans un agent de conservation dans les 24 h. Les filtres, dans l’agent de conservation, doivent ensuite être soumis au laboratoire dès que possible pour que l’ADNe soit récupéré. Il n’y a pas d’échéancier fixe parce que la vitesse de dégradation dépend des propriétés de la communauté microbienne contenue dans l’échantillon. La capacité de détecter l’ADNe des espèces cibles dans les filtres conservés décline cependant considérablement avec le temps. Nos laboratoires conservent l’ADNe récupéré dans une solution tampon qui offre une plus grande stabilité que le filtre.

10. QUELLE EST LA LIMITE DE DÉTECTION ? OU COMBIEN DE POISSONS DOIVENT ÊTRE PRÉSENTS DANS UN RUISSEAU OU UN HANGAR À POISSONS POUR QU’UNE ANALYSE D’ADNe DONNE DES RÉSULTATS POSITIFS ?

La détection de l’ADNe ne dépend pas tant de la quantité que de la proximité. Il est possible de détecter l’ADNe d’un animal si suffisamment de cellules ont été relâchées récemment et que ces dernières sont à proximité du point d’échantillonnage. Cela dit, si le point d’échantillonnage est trop loin des organismes cibles, il est possible qu’il n’y ait pas d’ADNe dans l’échantillon et que les résultats soient négatifs.

11. LES MÉTHODES D’ADNe PERMETTENT D’ANALYSER COMBIEN D’ESPÈCES ? EST-CE QUE LA BANQUE EST COLLABORATIVE DANS TOUT LE PAYS ?

Chaque analyse d’ADNe (autre que eFish) a été conçue pour une espèce précise. Bureau Veritas offre présentement 14 analyses validées d’ADNe et travaille à valider des méthodes pour d’autres espèces (comme il a été mentionné dans le webinaire). La validation de ces méthodes s’harmonise aux 13 analyses élaborées par l’Université de Victoria, en Colombie-Britannique. Mais il n’existe, à ce jour, pas de banque collaborative pour tout le Canada.

12.  QUELS SONT LES DÉFIS DE L’ÉCHANTILLONNAGE, DU TRANSPORT ET DE LA CONSERVATION DES ÉCHANTILLONS PRÉLEVÉS EN RÉGION ÉLOIGNÉE ? OU COMMENT LES ÉCHANTILLONS DOIVENT-ILS ÊTRE MANIPULÉS ET EN COMBIEN DE TEMPS DOIVENT-ILS ÊTRE TRAITÉS AU LABORATOIRE ?

Ces différents aspects doivent être traités dans le plan d’échantillonnage, d’où l’importance d’en créer un qui soit solide. Les normes pour l’échantillonnage, la conservation et la soumission au laboratoire pour analyse sont décrites dans le protocole du ministère de l’Environnement de la Colombie-Britannique.   

13.  LES LABORATOIRES BUREAU VERITAS UTILISENT-ILS DES ANALYSES ÉLABORÉES À L’EXTERNE POUR LES ESPÈCES NON COUVERTES PAR LES MÉTHODES ACTUELLES ?

Bureau Veritas ne priorise pas le développement de nouvelles méthodes d’analyse. Généralement, nos laboratoires utilisent des analyses validées à l’interne et appliquées pour des analyses commerciales. Cependant, si une analyse déjà mise au point nous est envoyée, il est possible de procéder à une nouvelle validation de l’applicabilité pour les espèces et les analyses commerciales. Cette étape supplémentaire permet de confirmer que les analyses sont correctement conçues et qu’elles ne détectent pas d’espèces étroitement apparentées ou d’espèces sympatriques.

QUESTIONS FRÉQUENTES SUR L’EAU POTABLE EN ONTARIO

1. EST-CE QUE BUREAU VERITAS OFFRE DES SERVICES D’ANALYSE DE L’EAU POTABLE EN ONTARIO ?

Oui ! Pour plus de renseignements sur les options offertes ou pour avoir accès à nos instructions d’échantillonnage et aux directives et règlements gouvernementaux, cliquez ici. Le laboratoire principal de Bureau Veritas à Mississauga, en Ontario, est accrédité par le CCN pour toutes les analyses réalisées sur des échantillons d’eau.

2. BUREAU VERITAS OFFRE-T-ELLE DES ANALYSES D’EAU POTABLE POUR LES RÉSIDENCES PRIVÉES ?

L’ensemble complet d’analyse de routine de Bureau Veritas a été spécialement conçu pour l’analyse de l’eau potable de résidences privées. Contactez ONwater@bvlabs.com pour avoir la liste complète des analyses comprises dans l’ensemble. Vous pouvez aussi ajouter et supprimer des analyses pour répondre à vos préoccupations et besoins précis.

3. BUREAU VERITAS PEUT-ELLE ME DIRE SI MON EAU EST PROPRE À LA CONSOMMATION ?

Non. En tant que laboratoire d’analyse, Bureau Veritas ne peut pas affirmer que l’eau est potable et propre à la consommation. Notre tâche, c’est de donner aux clients des résultats d’analyse de qualité pour les paramètres demandés pour qu’ils puissent prendre leurs propres décisions. Notre offre de service couvre cependant presque tous les paramètres contenus dans la Loi sur la salubrité de l’eau potable et les rapports comprennent les normes de l’Ontario. Les clients peuvent ainsi comparer leurs résultats aux exigences provinciales.

4. QUE COMPRENNENT LES COÛTS D’ANALYSE ?

Le coût comprend les contenants, l’analyse et le rapport final. Bureau Veritas expédie en effet tous les contenants d’échantillonnage requis directement, sans frais supplémentaires ! Un représentant ou une représentante du service à la clientèle est aussi affecté à chaque client pour répondre à toutes ses questions. Tout ce qu’il vous reste à faire, c’est prélever l’échantillon et le livrer à notre laboratoire principal situé au 6740, chemin Campobello à Mississauga.

5. QUELLE EST LA MARCHE À SUIVRE ET PAR OÙ DOIS-JE COMMENCER ?

Envoyez un courriel à ONwater@bvlabs.com ou appelez-nous au +1 905 817 5700 pour toute inquiétude ou question liée à l’eau potable. Nous vous fournirons ensuite un devis en fonction de vos besoins. Si vous décidez d’aller de l’avant, Bureau Veritas vous envoie ensuite les contenants d’échantillonnage par service de messagerie, peu importe votre emplacement en Ontario. Les délais d’analyse dépendent des paramètres demandés et ils commencent le jour où vos échantillons arrivent au laboratoire. Les rapports peuvent ensuite être envoyés par la poste, par télécopieur ou encore en papier.

QUESTIONS FRÉQUENTES SUR ANALYSE DES MÉTAUX ULTRA-TRACES DANS L’EAU

Beaucoup de métaux ont tendance à devenir toxiques pour la faune, la flore et les individus lorsqu’ils sont dissous dans l’eau et certains composés métalliques présentent une toxicité aiguë à de très faibles concentrations. D’autres peuvent également s’accumuler à des concentrations très élevées dans les cellules des végétaux ou des animaux. Cette « bioaccumulation » peut atteindre les niveaux de toxicité de certains métaux (les composés du mercure sont reconnus pour avoir cet effet).

C’est pourquoi beaucoup de gouvernements imposent une réglementation stricte quant à la quantité de métaux pouvant être rejetée dans l’environnement. Nous fondons nos protocoles d’analyse sur ces exigences. En plus des directives et des limites réglementaires, les organismes interdisent l’industrie d’altérer le milieu aqueux, même un tant soit peu, c’est pourquoi les laboratoires doivent maintenant détecter les métaux à l’état de traces et ultra-traces.

Heureusement qu’au fil des ans, la précision des instruments s’est grandement améliorée. À un point tel que maintenant, l’analyse des métaux ultra-traces n’est plus limitée par la technologie, mais plutôt par le respect de la « propreté » pendant le prélèvement et le traitement des échantillons. Nous traitons les échantillons dans des endroits propres pour minimiser les sources de contamination en laboratoire, en plus de certifier que nos contenants sont exempts de contaminants. Mais qu’en est-il sur le terrain ?

La seule restriction technique provient des échantillons contenant beaucoup de solides dissous (plus de 1 %). Nos instruments ne réussissent pas à atteindre les limites de détection des ultra-traces pour ce type d’échantillon et nos méthodes d’analyse ne sont pas adaptées en conséquence.

1. QUELS SONT LES FACTEURS IMPORTANTS À CONSIDÉRER LORS DE L’ÉCHANTILLONNAGE POUR L’ANALYSE D’ÉLÉMENTS ULTRA-TRACES ?

Lorsque l’analyse des métaux ultra-traces est requise, il est essentiel que les échantillons soient représentatifs du milieu où ils sont prélevés. Par conséquent, les échantillons doivent être prélevés dans des contenants et selon des techniques qui permettent d’assurer leur intégrité et celle des métaux d’intérêt, de l’échantillonnage jusqu’à l’analyse en laboratoire.

Il est également important de minimiser le plus possible l’exposition de l’échantillon au milieu ambiant. Les risques de contamination par les métaux présents sur le lieu d’échantillonnage augmentent considérablement comme les exigences relatives à la sensibilité analytique sont de plus en plus strictes. La contamination par les métaux peut se produire pratiquement partout et provient de plusieurs sources comme la poussière, les gaz d’échappement des automobiles, la fumée de cigarette, certains produits de soins personnels, etc. Il est donc crucial de garder les contenants fermés jusqu’au prélèvement des échantillons. Il faut également les refermer rapidement une fois remplis et ils ne doivent pas être ouverts avant leur traitement au laboratoire.

2. QUELS SONT LES CONTENANTS APPROPRIÉS POUR L’ANALYSE DES MÉTAUX À L’ÉTAT DE TRACES ?

Ils doivent être inertes aux métaux d’intérêt. Les métaux ne doivent pas « s’échapper » par les parois du contenant ni y adhérer. Les contenants sont éprouvés pour s’assurer qu’ils ne constituent pas une source de contamination.

Pour l’analyse des métaux ultra-traces dans l’eau, les contenants et les agents de conservation sont certifiés exempts de métaux à des concentrations mesurées par partie par billion. Les contenants de verre ne sont pas utilisés, car cette matière contient beaucoup de métaux. Même chose pour les acides utilisés comme agents de conservation. Le polyéthylène haute densité (PEHD) est le principal choix de matériau pour l’échantillonnage de l’eau destinée à l’analyse des métaux à l’état de traces. Il est léger, étanche et incassable.  Toutefois, certaines marques peuvent contenir des métaux. Bureau Veritas a testé tous les contenants en PEHD et les agents de conservations offerts sur le marché pour trouver les plus « purs ».

3. DOIS-JE FILTRER MES ÉCHANTILLONS D’EAU SUR LE TERRAIN ?

Généralement, les eaux de surface sont analysées pour les métaux totaux et les eaux souterraines pour les métaux dissous. L’eau potable doit être analysée pour les métaux totaux. Parfois, il peut être avantageux de procéder aux deux analyses (totaux et dissous), comme pour la modélisation environnementale ou les études contextuelles.

Pour l’analyse des métaux dissous selon les limites réglementaires habituelles, il est recommandé de filtrer les échantillons à l’aide d’une membrane certifiée propre de 0,45 μm1avant la conservation à l’acide. Sinon, certaines particules peuvent être dissoutes par l’acide et ainsi entraîner une forte variation. Les échantillons non filtrés et contenant un agent de conservation ne peuvent pas être filtrés par le laboratoire.

Pour l’analyse des métaux ultra-traces, nous avons appris par expérience qu’il est pratiquement impossible de filtrer les échantillons sur le terrain sans introduire de contaminants. C’est pourquoi nous recommandons d’utiliser la trousse de filtration spécialement conçue par Bureau Veritas ou d’opter pour la filtration en laboratoire dans des conditions de propreté. Il est toutefois possible que certains éléments se dissolvent ou se précipitent entre l’échantillonnage et la filtration ou la conservation au laboratoire. Mais les chances sont beaucoup plus minces que la contamination produite par la filtration sur le terrain. Il faut acheminer les échantillons au laboratoire le plus rapidement possible pour minimiser les variations au maximum.

4. LA CONSERVATION DES ÉCHANTILLONS D’EAU EST-ELLE OBLIGATOIRE POUR L’ANALYSE DES MÉTAUX ?

Il est crucial que l’échantillon destiné à des analyses environnementales reste dans le même « état » qu’au moment du prélèvement. Sa conservation permet donc d’assurer que les métaux présents dans le contenant gardent la même concentration que dans le milieu prélevé. Pour la majorité des métaux, de l’acide nitrique (HNO3) est ajouté à l’échantillon pour garder le pH inférieur à 2 et assurer leur conservation. Pour l’analyse du mercure, l’agent de conservation utilisé est généralement l’acide chlorhydrique (HCl).

5. QUELLE EST LA QUANTITÉ MINIMALE D’ÉCHANTILLON REQUISE POUR L’ANALYSE DES MÉTAUX À L’ÉTAT DE TRACES ?

Habituellement, des échantillons d’eau de 20 mL sont exigés. Une plus grande quantité est toutefois recommandée pour préparer les échantillons de contrôle de la qualité et en cas de reprise. Voir les tableaux 1 et 2 ci-dessous pour un résumé des exigences d’échantillonnage.

Tableau 1 : échantillonnage pour les métaux ultra-traces

ÉLÉMENTS RELATIFS À L’ÉCHANTILLONNAGE EAUX SOUTERRAINES EAUX DE SURFACE EAU POTABLE
Contenant PEHD de 50 mL PEHD de 50 mL PEHD de 50 mL
Filtré sur le terrain Oui Non Non
Agent de conservation HNO3

 

(pH inférieur à 2)

HNO3

 

(pH inférieur à 2)

HNO3

 

(pH inférieur à 2)

Quantité minimale 20 mL 20 mL 20 mL
Quantité recommandée 50 mL 50 mL 50 mL
Délai de conservation 180 jours 180 jours 180 jours
Contenant PEHD de 50 mL PEHD de 50 mL PEHD de 50 mL
Métaux dissous (filtré) Oui Non Non

Tableau 2 : échantillonnage pour le mercure ultra-trace

ÉLÉMENTS RELATIFS À L’ÉCHANTILLONNAGE EAUX SOUTERRAINES EAUX DE SURFACE EAU POTABLE
Agent de conservation HCl (pH inférieur à 2) HCl (pH inférieur à 2) HCl (pH inférieur à 2)
Quantité minimale 50 mL 50 mL 50 mL
Quantité recommandée 100 mL 100 mL 100 mL
Délai de conservation 28 jours 28 jours 28 jours

6. QUELS SONT LES DÉLAIS DE CONSERVATION ACCEPTABLES POUR LES ÉCHANTILLONS D’EAU DESTINÉS À L’ANALYSE DES MÉTAUX TRACES ?

En général, il est préférable d’analyser les échantillons environnementaux dès que possible après leur prélèvement pour réduire au maximum les risques d’altération (de l’échantillon en soi ou des métaux d’intérêt présents). Le délai de conservation maximal pour les échantillons destinés à l’analyse des métaux ultra-traces est de 180 jours et de 28 jours pour celle du mercure.

Tableau 3 : limites de détection rapportées2 – métaux ultra-traces par ICP-MS3

PARAMÈTRE LDR µg/L
Aluminium (Al) 0,20
Antimoine (Sb) 0,005
Arsenic (As) 0,02
Baryum (Ba) 0,02
Béryllium (Be) 0,01
Bismuth (Bi) 0,01
Bore (B) 5
Cadmium (Cd) 0,005
Calcium (Ca) 10
Césium (Cs) 0,05
Chrome (Cr) 0,04
Cobalt (Co) 0,005
Cuivre (Cu) 0.05
Fer (Fe) 0,50
Plomb (Pb) 0,005
Lithium (Li) 0,10
Magnésium (Mg) 5
Manganèse (Mn) 0,03
Mercure (Hg)* 0,0002
Molybdène (Mo) 0,01
Nickel (Ni) 0,02
Phosphore (P) 1
Potassium (K) 10
Rubidium (Rb) 0,05
Sélénium (Se) 0,04
Silicium (Si) 2
Argent (Ag) 0,003
Sodium (Na) 10
Strontium (Sr) 0,05
Soufre (S) 500
Tellure (Te) 0,01
Thallium (Tl) 0,005
Thorium (Th) 0,001
Étain (Sn) 0,01
Titane (Ti) 0,40
Tungstène (W) 0,04
Uranium (U) 0,002
Vanadium (V) 0,03
Zinc (Zn) 0,01
Zirconium (Zr) 0,04

*Mesuré par spectroscopie de fluorescence à vapeur froide

7. EXISTE-T-IL DES TECHNIQUES D’ÉCHANTILLONNAGE SPÉCIALES POUR LES MÉTAUX À L’ÉTAT DE TRACES ?

Oui. Les risques de contamination des échantillons par des sources externes sont extrêmement élevés. Pour réduire ces risques, la technique d’échantillonnage mains propres/mains sales provenant de la méthode 1669 intitulée Sampling Ambient Water for Trace Metals at EPA Water Quality Criteria Levels4 de l’Environmental Protection Agency (EPA) des États-Unis est appliquée.

Comme l’indique son nom mains propres/mains sales, l’échantillonnage est effectué par deux personnes. Un membre de l’équipe est désigné comme la personne « mains propres » et l’autre, la personne « mains sales », avec chacun leurs propres tâches à accomplir. Autrement dit, la personne « mains propres » s’occupe de toutes les activités impliquant l’échantillon et la manipulation du contenant (prélèvement, filtration et conservation). La personne « mains sales », quant à elle, est responsable de la préparation de l’équipement (sauf le contenant d’échantillonnage), de faire fonctionner la machinerie et de toute autre activité qui n’implique pas de contact direct avec l’échantillon.


Références

1La membrane filtrante doit être certifiée sans métaux
2Les limites de détection rapportées peuvent varier et impossibles à atteindre pour certains échantillons. Les éléments ne sont pas tous analysés systématiquement
3ICP-MS : spectrométrie de masse à plasma à couplage inductif
4United States Environmental Protection Agency, Office of Water Engineering and Analysis Division, méthode 1669 : Sampling Ambient Water for Trace Metals at EPA Water Quality Criteria Levels, juillet 1996

QUESTIONS FRÉQUENTES SUR ChemoAlert

ChemoAlert est une solution complète pour l’échantillonnage de surfaces. Elle est conçue pour vous permettre de prélever facilement des échantillons de médicaments dangereux et pour garantir que vous répondez à la norme USP 800 servant à protéger les professionnels et professionnelles de la santé. La trousse contient tout ce dont vous avez besoin pour prélever jusqu’à 10 échantillons et les expédier, sans frais supplémentaires, à notre laboratoire, le meilleur de l’industrie. En suivant les instructions de la trousse ChemoAlert étape par étape et en faisant analyser les échantillons par notre laboratoire accrédité AIHA LAP, LLC et ISO/IEC 17025, vous pouvez établir avec précision la contamination de surfaces par des médicaments dangereux.

1. PUIS-JE UTILISER LA TROUSSE POUR FAIRE ANALYSER UN MÉDICAMENT QUI NE FIGURE PAS SUR LA LISTE DE ChemoAlert ?

Oui, nous avons des méthodes d’échantillonnage et d’analyse pour plus de 1 000 médicaments. Dites-nous quel médicament vous voulez analyser avant de passer votre commande, afin que nous puissions confirmer que vous avez le bon support d’échantillonnage. 

2. QUELLES SONT LES RESTRICTIONS D’ÉCHANTILLONNAGE POUR LES MÉDICAMENTS QUI NE FIGURENT PAS SUR LA LISTE ChemoAlert ?

Les restrictions d’échantillonnage pour les médicaments qui ne figurent pas sur la liste ChemoAlert peuvent inclure :

  • Disponibilité en tant que cible médicamenteuse unique seulement
  • Commande minimale requise de trois échantillons
  • Support d’échantillonnage, p. ex. écouvillon ou agent mouillant de remplacement
  • Manutention, entreposage et expédition

3. DOIS-JE RÉFRIGÉRER LA TROUSSE ChemoAlert À SA RÉCEPTION ?

Non, la trousse ChemoAlert n’a pas besoin d’être réfrigérée. Elle est cependant livrée avec un bloc réfrigérant congelé (ice pack) qui doit être placé dans un congélateur avant l’échantillonnage. Les échantillons doivent être retournés au laboratoire avec ce bloc congelé. 

4. DOIS-JE RÉFRIGÉRER LES ÉCHANTILLONS QUE JE PRÉLÈVE AVEC LA TROUSSE ChemoAlert ?

Si vous ne pouvez pas envoyer les échantillons immédiatement, ils devraient être réfrigérés. Lorsque vous êtes prêt à nous les faire parvenir, le bloc réfrigérant congelé doit être placé avec les échantillons. 

5. LA TROUSSE ChemoAlert A-T-ELLE UNE DATE DE PÉREMPTION ?

Non, la trousse ChemoAlert n’a pas de date de péremption. Si vous prévoyez conserver la trousse sur une étagère pendant un certain temps, n’oubliez pas de placer le bloc réfrigérant dans un congélateur pour qu’il soit prêt quand vous en aurez besoin. 

6. Y A-T-IL UNE QUANTITÉ MINIMALE DE COMMANDES POUR LES ÉCHANTILLONS PRÉLEVÉS AVEC LA TROUSSE ChemoAlert ?

Il n’y a pas de taille minimum de commande pour les échantillons prélevés avec ChemoAlert.

7. COMMENT LES RÉSULTATS DE ChemoAlert SONT-ILS TRANSMIS ?

Les résultats de ChemoAlert seront envoyés par courriel, dans un fichier PDF en pièce jointe, à l’adresse électronique inscrite sur la chaîne de responsabilité. Renseignez-vous sur la transmission électronique des données et sur les rapports de points de repères et de tendances.

EN RÉSUMÉ 

Voilà donc certaines des questions les plus fréquemment posées à Bureau Veritas sur l’échantillonnage et l’analyse avec ChemoAlert. Avec les avancées technologiques et la progression de nos connaissances sur la science des produits chimiothérapeutiques dans l’environnement, de nouvelles questions surgissent. Si vous voulez en savoir plus, contactez les experts et expertes de Bureau Veritas dès aujourd’hui.

Pour plus de renseignements, écrivez-nous à

Matt Meiners, CIH
Expert-conseil scientifique
matthew.meiners@bureauveritas.com
+1 847 726-3720
Laboratoire d’hygiène industrielle pharmaceutique
95, Oakwood Road
Lake Zurich (Illinois)  60047

QUESTIONS FRÉQUENTES SUR LES INGRÉDIENTS PHARMACEUTIQUES ACTIFS

Les méthodes d’analyse de Bureau Veritas en hygiène industrielle sont hautement sensibles et conçues précisément pour analyser les échantillons d’air et de surface pour les ingrédients pharmaceutiques actifs (IPA), leurs produits intermédiaires isolés (PII) et de nombreux autres agents. Nos clients profitent d’un service d’analyse complet, qui comprend aussi le support d’échantillonnage et un soutien technique tout au long du processus. Les échantillons peuvent être soumis pour analyse « sur demande », avec un délai de traitement standard de sept jours ouvrables à compter de leur réception par le laboratoire. Un courriel de confirmation est envoyé dès la réception des échantillons et les clients reçoivent le rapport final de manière électronique, en format PDF. Nous offrons aussi des services d’analyse d’urgence moyennant un supplément. Vous devez cependant avoir l’accord préalable du laboratoire avant de procéder à l’échantillonnage.   

1. COMMENT PUIS-JE OBTENIR DE L’INFORMATION SUR LES MÉTHODES D’ÉCHANTILLONNAGE ET D’ANALYSE OFFERTES ?

Utilisez le Guide d’échantillonnage de Bureau Veritas pour faire une recherche par IPA ou par type d’échantillon. Si vous trouvez une méthode qui correspond à vos besoins, consultez-la et assurez-vous qu’elle respecte les exigences de votre plan d’échantillonnage.

Si vous n’en trouvez pas, ou si celles qui sont proposées ne répondent pas à vos besoins, renseignez-vous auprès de nous pour savoir si une procédure pertinente est sur le point d’être créée ou si d’autres options d’échantillonnage existent. Il peut s’agir de méthodes semi ou non exclusives ou même de procédures substituts. 

2. OÙ PUIS-JE TROUVER LES LIMITES D’EXPOSITION AUX IPA ?

En raison de la grande variété d’IPA et des changements continuels qui surviennent dans l’industrie pharmaceutique, les limites sanitaires (comme les limites d’exposition admissibles, les limites d’exposition recommandées, les valeurs limites d’exposition, etc.) sur l’exposition sont peu réglementées. Mais ce n’est cependant pas une raison pour ignorer les IPA ! Ces derniers sont en effet généralement réglementés de manière indirecte. Les employeurs sont par exemple tenus de fournir à leurs employés et employées un lieu de travail « exempt de dangers reconnaissables qui causent ou sont susceptibles de causer la mort ou des blessures graves ». Dans l’industrie pharmaceutique, les limites d’exposition professionnelle (LEP) aux IPA sont généralement établies par l’entreprise innovatrice au cours du développement. Elles peuvent ensuite être modifiées en fonction des résultats de différents essais cliniques et analyses toxicologiques. Bien qu’elles ne soient généralement pas publiées, on peut parfois les trouver sur la fiche signalétique du fabricant. Il est aussi possible de les demander au fournisseur lui-même. Si vous avez de la difficulté à trouver une limite, communiquez avec nous pour discuter des options qui s’offrent à vous. 

3. JE DOIS AVOIR LES RÉSULTATS D’URGENCE ! COMMENT PUIS-JE FAIRE ACCÉLÉRER L’ANALYSE DE MES ÉCHANTILLONS ?

Avant d’envoyer vos échantillons, contactez le laboratoire par téléphone ou par courriel.

  • Précisez quand vous avez besoin des résultats sur votre formulaire de soumission et cochez la case qui confirme que vous approuvez les frais supplémentaires.
  • Envoyez au laboratoire tous les détails sur l’expédition : renseignements de suivi ou lettre de transport aérien.
  • Informez le laboratoire de tout changement dans les délais dès que possible.
  • Prenez connaissance des frais supplémentaires et acceptez-les avant de soumettre l’échantillon.

4. COMMENT PUIS-JE ME PROCURER LE SUPPORT D’ÉCHANTILLONNAGE ?

Le support est fourni par le laboratoire sans coût supplémentaire. Vous pouvez le commander en ligne ou par notre laboratoire de Lake Zurich. 

5. QUEL EST LE MEILLEUR MOYEN D’ENVOYER LES ÉCHANTILLONS AU LABORATOIRE POUR ANALYSE ?

  • Confirmez les conditions d’expédition et d’entreposage à court terme qui sont spécifiées par la méthode.
  • Utilisez un emballage approprié pour protéger les échantillons pendant l’expédition.
  • Pour les envois internationaux :
    • Faites appel à un transporteur autorisé pour l’importation et l’exportation et qui offre un système de suivi (DHL ou FedEx) ;
    • Identifiez les échantillons comme « échantillons d’air pour analyse seulement » sur tous les documents d’expédition, en évitant d’utiliser le terme « IPA » ou des noms de produits chimiques ;
    • Limitez la valeur déclarée des échantillons à un minimum, « sans valeur commerciale, affectée à XX $ US à des fins douanières ».
    • Expédiez-les en tant que « non dangereux ; non soumis au contrôle ou à des restrictions de la TSCA, de la DEA, de la FDA ou de l’USDA ». (En anglais : non-hazardous; not subject to TSCA, DEA, FDA or USDA control or restriction.) 

6. QU’ARRIVE-T-IL SI JE SOUMETS UN ÉCHANTILLON DANS LE MAUVAIS SUPPORT ?

  • Notre laboratoire vérifiera si le support utilisé a fait l’objet d’une évaluation lorsque la méthode a été créée. Si c’est le cas et que les résultats étaient satisfaisants, nous réaliserons l’analyse et le rapport final indiquera qu’un support « non conforme » a été utilisé pour l’échantillonnage. Si le support a été évalué comme « insatisfaisant » pour les analyses vous concernant, nous vous aviserons que l’analyse ne peut être réalisée.
  • Si le support n’a jamais fait l’objet d’une évaluation, le client aura le choix de rejeter l’échantillon entièrement ou de demander au laboratoire d’analyser des blancs et des échantillons fortifiés. S’il est établi que l’analyse est possible, elle sera réalisée par le laboratoire et le rapport final indiquera qu’un « support non standard » a été utilisé pour l’échantillonnage.

7. COMBIEN DE TEMPS DOIS-JE CONSERVER LES SUPPORTS INUTILISÉS ET QUE DOIS-JE FAIRE S’ILS SONT PÉRIMÉS ?

  • Les supports d’échantillonnage fournis par Bureau Veritas ont un code barres et ils font l’objet d’un suivi.
  • Les délais de conservation ne devraient pas dépasser 60 jours aux États-Unis ou 120 jours à l’étranger.
  • Les supports non utilisés ou périmés doivent être retournés au laboratoire de Lake Zurich pour être crédités, retirés du système de suivi et recyclés.
  • La plupart des dates d’expiration des filtres contenus dans les supports sont attribuées en fonction des substances contenues dans le support, et non en fonction de leur efficacité pour l’échantillonnage. Si vous pensez utiliser des supports périmés, contactez le laboratoire.
  • Les sites qui ont plusieurs supports en leur possession et qui ne les retournent pas seront facturés selon le coût de remplacement.

Pour plus de renseignements, écrivez-nous à

Matt Meiners, CIH
Expert-conseil scientifique
matthew.meiners@bureauveritas.com
+1 847 726-3720
Laboratoire d’hygiène industrielle pharmaceutique
95, Oakwood Road
Lake Zurich (Illinois)  60047

QUESTIONS FRÉQUENTES SUR L’UTILISATION DE SUBSTITUTS POUR LE CONFINEMENT DES AÉROSOLS

Les méthodes d’analyses de Bureau Veritas sont hautement sensibles et conçues précisément pour analyser les échantillons d’air et de surfaces récoltés lors d’études de confinement de substituts de procédé. Nos clients profitent d’un service d’analyse complet, qui comprend aussi le support d’échantillonnage et un soutien technique tout au long du processus. Les échantillons peuvent être soumis pour analyse « sur demande », avec un délai de traitement standard de sept jours ouvrables à compter de leur réception par le laboratoire. Un courriel de confirmation est envoyé dès la réception des échantillons et les clients reçoivent le rapport final de manière électronique, en format PDF. Nous offrons aussi des services d’analyse d’urgence moyennant un supplément. Vous devez cependant avoir l’accord préalable du laboratoire avant de procéder à l’échantillonnage. 

1. QUELS SONT MES CHOIX DE SUBSTITUTS ?

Par définition, toute matière qui peut être substituée à une autre dans un procédé peut être utilisée comme substitut si elle remplit les conditions suivantes :

  • Son comportement est similaire à celui du matériau à substituer (aussi bien dans le procédé que sous forme d’aérosol).
  • Elle n’a pas d’effet négatif sur le procédé ou l’équipement.
  • Il existe une méthode d’échantillonnage et d’analyse suffisamment sensible pour la mesurer.

Idéalement, la matière utilisée comme substitut doit aussi :

  • Être facilement disponible et peu coûteuse
  • Être facile à nettoyer
  • Présenter peu de risques pour les individus, l’équipement et les installations
  • Présenter la même difficulté ou plus de difficulté à confiner que le matériau qu’elle remplace

Les matières les plus communes utilisées comme substituts sont le lactose, le naproxen sodique et le mannitol. D’autres options courantes comprennent l’acétaminophène, la riboflavine, le saccharose et le tréhalose. Mais ce qui représente le meilleur choix dépend d’une variété de facteurs et il est donc propre à une situation particulière. Notre présentation sur les substituts de procédé et les analyses de poussière présente les facteurs de sélection et les préoccupations potentielles à prendre en compte pour chacun de ces substituts. 

2. COMMENT PUIS-JE ME PROCURER LE SUPPORT D’ÉCHANTILLONNAGE ?

Les supports d’échantillonnage sont fournis sans frais supplémentaires et peuvent être commandés en ligne ou directement auprès de notre laboratoire.

3. BUREAU VERITAS FOURNIT-ELLE DES MATÉRIAUX DE SUBSTITUTION EN VRAC QUI PEUVENT ÊTRE UTILISÉS POUR LES ÉTUDES DE CONFINEMENT ?

Bureau Veritas ne fournit pas de matériaux de substitution. Si vous recherchez des quantités en grammes, vous pouvez les commander auprès de plusieurs fournisseurs de produits chimiques de laboratoire. Pour les études nécessitant des quantités en kilogrammes ou plus, la meilleure option, et la plus économique, est de faire l’acquisition de ces matériaux auprès de fournisseurs d’excipients approuvés par des sociétés pharmaceutiques enregistrées. 

Pour plus de renseignements, écrivez-nous !

Matt Meiners, CIH
Expert-conseil scientifique
matthew.meiners@bureauveritas.com
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